Category Archives: PHILOSOPHIE

Suis-je libre de me nuire ?

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Tableau récapitulatif des arguments pour les élèves qui étaient absents :

Peut-on se nuire

Lettre 58 à Schuller : analyse détaillée

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[…] Telle est cette liberté humaine que tous se vantent de posséder et qui consiste en cela seul que les hommes ont conscience de leurs appétits (1) et ignorent les causes qui les déterminent. Un enfant croit librement appéter le lait, un jeune garçon irrité vouloir se venger et, s’il est poltron, vouloir fuir. Un ivrogne croit dire par un libre décret de son âme ce qu’ensuite, revenu à la sobriété, il aurait voulu taire. De même un délirant, un bavard, et bien d’autres de même farine, croient agir par un libre décret de l’âme et non se laisser contraindre. Ce préjugé étant naturel, congénital parmi tous les hommes, ils ne s’en libèrent pas aisément. Bien qu’en effet l’expérience enseigne plus que suffisamment que, s’il est une chose dont les hommes soient peu capables, c’est de régler leurs appétits et, bien qu’ils constatent que partagés entre deux affections contraires, souvent ils voient le meilleur et font le pire, ils croient cependant qu’ils sont libres, et cela parce qu’il y a certaines choses n’excitant en eux qu’un appétit léger, aisément maîtrisé par le souvenir fréquemment rappelé de quelque autre chose.

Spinoza – Lettre 58, à Schuller

(1) appétits : désirs Continue Reading

Spinoza : Lettre 58 à Schuller

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[…] Telle est cette liberté humaine que tous se vantent de posséder et qui consiste en cela seul que les hommes ont conscience de leurs appétits (1) et ignorent les causes qui les déterminent. Un enfant croit librement appéter le lait, un jeune garçon irrité vouloir se venger et, s’il est poltron, vouloir fuir. Un ivrogne croit dire par un libre décret de son âme ce qu’ensuite, revenu à la sobriété, il aurait voulu taire. De même un délirant, un bavard, et bien d’autres de même farine, croient agir par un libre décret de l’âme et non se laisser contraindre. Ce préjugé étant naturel, congénital parmi tous les hommes, ils ne s’en libèrent pas aisément. Bien qu’en effet l’expérience enseigne plus que suffisamment que, s’il est une chose dont les hommes soient peu capables, c’est de régler leurs appétits et, bien qu’ils constatent que partagés entre deux affections contraires, souvent ils voient le meilleur et font le pire, ils croient cependant qu’ils sont libres, et cela parce qu’il y a certaines choses n’excitant en eux qu’un appétit léger, aisément maîtrisé par le souvenir fréquemment rappelé de quelque autre chose.

Spinoza – Lettre 58, à Schuller

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Peut-on désirer l’impossible ?

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Corrigé à venir.

Peut-on tout démontrer ?

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Corrigé à venir.

Peut-on être libre et obéir aux lois ?

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On a beau vouloir confondre l’indépendance et la liberté, ces deux choses sont si différentes que même elles s’excluent mutuellement. Quand chacun fait ce qu’il lui plaît, on fait souvent ce qui déplaît à d’autres et cela ne s’appelle pas un état libre. La liberté consiste moins à faire sa volonté qu’à n’être pas soumis à celle d’autrui ; elle consiste encore à ne pas soumettre la volonté d’autrui à la nôtre. […] Je ne connais de volonté vraiment libre que celle à laquelle nul n’a droit d’opposer de la résistance ; dans la liberté commune nul n’a droit de faire ce que la liberté d’un autre lui interdit et la vraie liberté n’est jamais destructive d’elle-même. Ainsi la liberté sans la justice est une véritable contradiction ; car comme qu’on s’y prenne tout gêne dans l’exécution d’une volonté désordonnée.

Il n’y a donc point de liberté sans Lois, ni où quelqu’un est au-dessus des Lois : dans l’état même de nature l’homme n’est libre qu’à la faveur de la Loi naturelle qui commande à tous. Un peuple libre obéit, mais il ne sert pas ; il a des chefs et non pas des maîtres ; il obéit aux Lois, mais il n’obéit qu’aux Lois et c’est par la force des Lois qu’il n’obéit pas aux hommes.

 

ROUSSEAU, Lettres écrites de la montagne

Innovation disruptive, HBR n°18

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hbr-18Dans l’innovation, on distingue des degrés : l’innovation incrémentale consisterait à améliorer un objet existant (l’I-pad 2 est plus léger que l’I-pad 1) alors que l’innovation de rupture ré-inventerait radicalement la définition d’un objet existant (le smartphone a transformé le téléphone de poche en ordinateur portable). Continue Reading

La biologie de la survie, HBR n°18

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hbr-18Martin Reeves, Simon Levin et Daichi Ueda, « La biologie de a survie », HBR n°18, dec-janv 2017, pp. 58-68

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Peut-on être heureux sans liberté ?

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plan de corrigé

Introduction

Amorce (citation): Dans la fable « Le Loup et le Chien » de La Fontaine le personnage du loup renonce à la vie bienheureuse proposée par le chien en découvrant son collier, symbole de servitude, car pour l’animal sauvage la liberté est une condition nécessaire au bonheur. Continue Reading

Doit-on travailler pour être heureux ?

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Doit-on travailler pour être heureux ?

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