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Chronique 17: Absinthe n°6 « Nouveau départ »

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Absinthe est un webzine (gratuit), mensuel, spécialisé dans les littératures de l’imaginaire. Je pense que le premier bon point de ce webzine est sa présentation aérée et imagée. On commence habituellement avec un édito, histoire de râler sur l’économie/la politique éditorialiste française et/ou le climat. Ce sont des fans qui travaillent avec des fans pour des fans.

Ce numéro voit poindre une nouveauté avec l’interview d’un poète belge, Jérémie Sallustio (tiens ! un collègue, prof de philo), et poursuit avec le gros du webzine : les nouvelles. Quelles histoires Absinthe nous réserve-t-elle ce mois-ci ? Car il est bon de préciser que l’équipe du webzine propose chaque mois un thème différent, pour contraindre et stimuler les auteurs. Les écrivains de septembre ont planché sur le thème « nouveau départ » et produit une pléthore de textes aux angles divers. Horreur, SF, fantasy, dark, light, steampunk, rétro-fiction, tous les styles des littératures de l’imaginaire sont au rendez-vous. Qu’on soit un parisien enfermé dans le métro plusieurs heures par jour ou un habitant de la campagne, c’est toujours agréable de voyager dans d’autres univers. Les auteurs font preuve d’une imagination rafraichissante.

Les facettes d’un monde, par Christophe Valat

Style gore et pourtant plein d’espoir. Je le signale souvent dans mes chroniques sur les anthologies : ce n’est pas facile de débuter un recueil. Toute la pression repose sur le premier. Si on trouve l’histoire ennuyeuse, on peut être tenté d’abandonner le tout. La nouvelle est bien écrite, le style est fluide. Je ne sais pas si l’auteur a voulu faire un clin d’œil à al nouvelle série Touch (dans laquelle Kieffer Sutherland a 24heures pour crier et sauver des tas d’inconnus) avec les différents points de vue. La fin est pas mal mais prévisible.

 

Hamelkand, par Basak

Science-fiction. D’entrée, j’aime bien l’univers et ce que ça dénonce mais avancer trop de vocabulaire original d’un coup, c’est risqué. Je ne sais pas si le lecteur profite pleinement de toutes les inventions glissées dans les néologismes. La nouvelle a une belle densité et construit rapidement son univers futuriste (mais malheureusement si proche). C’est intéressant d’avoir une héroïne dans un univers SF (ça change des derniers blockbusters de l’été). Le nouveau départ concerne ici toute une partie de la population.

 

La bénédiction, par Alex Evans

Fantasy. C’est le genre d’univers auquel j’accroche facilement (les premières lignes de description dénotent une maîtrise du style) mais c’est gênant de lancer quatre personnages principaux dans une nouvelle. On n’a pas le temps de les connaître. Nous suivons donc les aventures de trois assassins et d’un esclave-guerrier dans une cité frappée par la maladie. Le thème du nouveau départ est ici plus personnel et « accidentel ».

 

Chime & chimera, par Florian Bonnecarrère

Rétrofiction magique. Cette nouvelle a l’air d’être un grand n’importe quoi à mi-chemin entre un steampunk dénonciateur et un univers magique sportif mais tout prend sens au dernier moment. Pas mal !

 

La solarienne aux dreadlocks noires, par Julien Giovannoni

Et on poursuit avec de la SF « pépère ». Je devrais dire de la SF classique parce que l’univers évoque pas mal Star Trek avec l’expansion spatiale et l’académie, mais un Star Trek non-utopique.

Déjà je voudrais effectuer une comparaison avec Hamelkand, l’autre nouvelle de SF. L’histoire de Basak se situe dans les « années 2080 » et par conséquent on suit l’évolution des technologies contemporaines (métro, réseau social, surveillance des citoyens). La nouvelle pointait les excès de notre civilisation et, en ce sens, a une vraie pertinence. En revanche, la nouvelle de Julien (qui a de nombreuses qualités, j’y reviendrai ensuite) me paraît étrange. On parle d’un vingt-troisième siècle où le système éducatif serait inefficace et où l’intolérance continuerait de se développer. Si l’histoire se déroulait au vingt-et-unième siècle je pourrais comprendre mais un univers où les humains côtoient d’autres civilisations ne devrait-il pas être « meilleur » ? C’est un débat qui mériterait un édito…

Sinon, comme je le disais, la nouvelle aborde des thèmes sérieux comme l’éducation ou l’intolérance. La bande d’aliens est sympathique. On sent que l’auteur a des références puisqu’il glisse pas mal de clins d’œil à des classiques.

L’histoire fait du système scolaire un nouveau départ. Belle métaphore.

 

Julien Giovannoni vient de lancer un magazine et mène un chantier de 4 romans. Vous pouvez le suivre sur son blog : http://juliengiovannoni.blogspot.fr/

 

Cloué au ciel, par Frédéric Pieters

Joli univers steampunk. On suit les aventures d’un monstre changé en créature ailé mais le monstre n’est pas celui qu’on croit. J’ai particulièrement aimé le tic de langage du découpeur. L’auteur a bien réussi ses deux personnages principaux.

 

Un certain jour du mois de mai, par Simon Reaude

Cette scène pourrait se dérouler n’importe où dans notre monde, avec n’importe qui. Elle illustre le thème du départ, ou plutôt le sentiment qui précède ce départ.

 

Le meilleur schéma, par Antoine Stocker

De la SF « mésopotamienne » ai-je envie d’écrire. L’idée d’une société qui gère les « nouvelles vies » rappelle assez les Thanataunotes de Bernard Werber. Même si j’ai senti venir la chute, j’ai pris beaucoup de plaisir à lire cette nouvelle. L’univers est bien calé. On a envie de connaître la fin. A quand le bar-pharmacie ?

 

Céleste empire, par Aaron Mcsley

La nouvelle choisit un décor historique avec un marin anglais embarqué sur un bateau dans ce qui semble être le dix-neuvième de l’empire britannique et on constate rapidement qu’il s’agit d’une uchronie où les rôles sont inversés (j’aime bien ce schéma). Je ne veux pas dévoiler la fin mais le nouveau départ est ici… un peu triste.

 

Vous pouvez suivre l’actualité d’Aaron, éditeur d’Absinthe, sur : https://sites.google.com/site/aaronmcsley/home

 

Itinéraire, par Shalmeth

On pourrait dire qu’il s’agit ici de « green SF » (je sens que je vais déposer un copyright sur le concept) : de la SF écolo. Dans un avenir où les humains décideraient d’entrer en symbiose avec la nature, que se passerait-il ? J’aime bien la construction de l’univers et le style organique des descriptions mais la fin m’a un peu laissé… sur ma faim.

 

Vous pouvez suivre l’actualité de Shalmeth : http://www.tellyon.fr/auteur/shalmeth/

 

Game over, par Anaïs Hanotte

De la SF assez amusante. Anaïs reprend les Mondes de Ralph avec une sorte de Lara Croft et on suit les aventures du personnage.

 

Cristallisation, par Cédric Girard

« Red fantasy » (je décline) : Histoire d’amour et d’archerie teintée de fantasy.

http://www.plcoder. net/

 

G tintinnabulum, par Effimero

L’histoire d’une jeune fille enfermée dans un hôpital psychiatrique.

 

L’anniversaire, par David Miserque

MDR ! Au début, je me demandais en quoi la nouvelle appartenait aux genres de l’imaginaire mais la chute est très bonne.

 

Retrouvez 2 nouvelles gratuites de David Miserque sur : http://editions-raven.com/catalogue

 

Renaissance, par Célia Joseph

D’ordinaire les anthologies gardent les nouvelles « originales » pour la fin aussi je m’attendais à quelque chose de décalé mais finalement cette dernière nouvelle colle parfaitement au thème. On reprend la figure classique du phénix qui illustre le thème du nouveau départ.

Poèmes

On poursuit avec 8 poèmes. Vous vous doutez que je ne vais pas rédiger de résumé, d’abord parce qu’un poème est court et qu’ensuite on ne le lit pas comme un mémo. Les thèmes sont variés. Vous rencontrerez des formes classiques en vers ou modernes en prose.

Histoires à suivre

Et enfin on termine par les « histoires à suivre ». Absinthe a ressuscité une pratique courante au dix-neuvième siècle : le roman feuilleton. Chaque mois, vous pouvez découvrir un nouveau chapitre des deux sagas diffusées. Et si on a raté les précédents épisodes ? Mince… tant pis pour vous… Vous n’allez rien comprendre… Ce n’est pas comme si on pouvait télécharger gratuitement tous les numéros d’Absinthe sur le site. Ah mais j’y songe ! On peut le faire ! Bref, quand vous aurez rattrapé vos chapitres (mais on peut faire sans) vous pourrez plongez dans ce « Jump » à la française.

La geste des démons de Sylvain Larosse

Thème surexploité des anges et des démons (mais on me fera remarquer que je suis mal placé pour faire cette remarque J). On pourrait s’attendre à un roman fantasy orienté vers le combat (à la manière des mangas shonen comme Devil Devil, sur le même thème) mais Larosse a choisi un style de narration qui correspond davantage, me semble-t-il, aux romans fantasy pour adolescentes. On a plus d’héroïnes féminines et le roman accorde une grande place aux sentiments des personnages et aux relations interpersonnelles.

Manoir de Vofa Vitlaus

Le style évoque Saw ou les films à énigme (comme la trilogie canadienne Cube). Des personnages issus de différents siècles se réveillent dans un lieu mystérieux. C’est l’occasion pour l’auteur de moquer les travers et les stéréotypes de chaque époque.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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