Chronique n°44: L’Indé-Panda
L’Indé-Panda n°1
Un webzine est toujours l’occasion de faire découvrir de nouveaux talents. Internet a transformé les modes d’édition et aujourd’hui des équipes de bénévoles motivés peuvent produire des alternatives au monde artistique parfois limité par ses exigences de rentabilité. L’Indé-Panda est un webzine gratuit qui se propose de faire découvrir de nouveaux auteurs. Continue Reading
Manuel numérique TS 2016
Vous pourrez récupérer sur Liberscol le manuel numérique de l’élève qui contient toutes les explications de textes d’Epicure. En cas de problème, vous pouvez le télécharger ci-dessous :
manuel-numerique-de-leleve-ts-2016
Les vacances offrent l’occasion de réaliser des fiches de lecture pour simplifier les révisions. Vous pouvez consulter en exemple les fiches de votre camarade mises en page :
fiche-de-lecture-de-kant_bonhomme-valentin
fiche-de-lecture-de-nietzsche_bonhomme-valentin
Chronique 43 : Chronique(s) d’abîmes de Marc Jaillier
Encore un roman policier avec une enquête sur un corps mystérieux ?
L’originalité de ce roman tient à sa plate-forme de diffusion. En effet, au lieu d’éditer des livres sur papier, la start-up Via Fabula de Toulouse souhaite créer des histoires adaptatives pour lire sur tablettes et smartphones.
Chronique 42 : Log Horizon de Marame Touno
Nouvelle entorse nippone à mon programme de lecture francophone pour deux bonnes raisons :
- parler cette fois d’une compagnie française, les éditions Ofelbe, qui ont décidé d’importer et de traduire en français des light novel ;
- faire découvrir ce format peu connu en France… mais qui se développe puisque Lucile Dumont a écrit un light novel sur Miléna, l’héroïne du jeu vidéo Aventurière Intérimaire.
Chronique 41 : Love & Pop de Murakami
Petit écart japonais aujourd’hui. Une amie m’avait prêté ce roman de Murakami, auteur à la mode, aussi j’ai voulu jeter un œil.
Le livre est censé nous parler de la prostitution des jeunes filles au Japon, ou plus précisément de cette nouvelle pratique sociale consistant à payer pour avoir de la compagnie (indépendamment de relations sexuelles tarifées).
Je suis légèrement déçu par le traitement puisqu’on ne suit pas d’histoire construite avec un début et une fin. On suit un flot de descriptions. J’imagine que l’auteur a voulu retranscrire l’esprit désabusé d’une génération dont la pensée n’a plus de fil conducteur.
Ce livre m’a beaucoup rappelé Les Choses de Perec mais aussi le style de Houellebecq dans cette volonté de ne plus raconter d’histoire mais de jeter des fragments de réel, pêle-mêle, comme si on se trouvait dans un rayon de grande surface.
Chronique 40 : Eros Automaton
Clémence Godefroy sait peindre des paysages et rendre ses personnages attachants.
A l’occasion de l’exposition universelle, Clémence nous raconte une histoire steampunk où de jeunes héroïnes croisent la route d’automates.
Les thèmes abordés sont à la fois archaïques et actuels puisqu’entre les intrigues amoureuses on aborde aussi la question du fanatisme et du terrorisme.
J’ai apprécié le roman pour ses personnages mais aussi et surtout pour la cohérence de cet univers rétro-futuriste.
Chronique 39 : Les enfants du passé de Luce Basseterre
Cette histoire pourrait être une saison inédite de Torchwood ou encore un spin-off puisqu’on suit un personnage principal qui rappelle par bien des aspects le capitaine Jack Harness.
Le roman est parfois présenté comme « boy’s love » parce qu’un des personnages principaux est omni-sexuel mais il se rattache davantage à la tradition de la SF (et notamment le courant Asimov « fondation ») : quelques milliers d’années après nous, l’humanité a quitté la terre pour coloniser d’autres planètes. Des pilotes, modifiés génétiquement, ont guidé des arches à travers la galaxie. D’autres anecdotes ont émaillé cette histoire de l’exploration spatiale, dont une guerre sanglante, dont nous apprenons les détails au fur et à mesure.
La découverte de clones par différents protagonistes les pousse à enquêter et à creuser certains dossiers oubliés de cette exploration spatiale.
Comme on peut s’y attendre sous la plume de Luce Basseterre les thèmes du racisme et de l’intolérance sont abordés mais toujours avec pertinence. La question rousseauiste de l’apprentissage de la liberté est aussi habilement présentée.
En bref, c’est la saison 5 de Torchwood qu’on a jamais eu.