Monthly Archives: décembre 2013

Les serious game

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Qu’est-ce qu’un serious game ?

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Ce qu’il y a dans le dos du dragon

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On poursuit la réflexion sur les jeux vidéos. Le jeu peut-il devenir un travail ?

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Cogito ergo sims

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Premier article d’une série qui devrait déboucher sur une expo cette année. La philosophie traite de tous les sujets possibles. Grâce au philosophe français Mathieu Triclot, nous pouvons également inclure les jeux vidéo dans le champ des investigations.

Sur la question « qui suis-je? », les jeux vidéo, tels que les Sims, ont-ils un impact ? La notion d’identité est-elle redéfinie ? Continue Reading

Conférences sur la laïcité

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Pendarias et Pena-Ruiz: deux philosophes, un thème

Veuillez m’excuser pour ce sous-titre. Ce serait prétentieux de ma part de penser que j’ai le niveau de ce brillant philosophe. Comme mon travail et mes conférence m’amènent souvent à travailler sur ses sujets de prédilection j’ai évidemment lu les livres de cet écrivain et assisté à ses conférences (du temps de ma jeunesse). Admirant ce philosophe, j’ai trouvé assez amusant que nous ayons donné une conférence sur le même thème à quelques kilomètres d’intervalle. Continue Reading

DM: Est-il sage de ne pas penser à la mort

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DM de Noël pour toutes les classes:

Est-il sage de ne pas penser à la mort ?

 

Les élèves sérieux qui ont lu et étudié les références vues en cours peuvent s’appuyer sur:

Epicure, Lettre à Ménécée

Epictère, Manuel

Platon, Phédon

 

 

Pour aller plus loin:

Bossuet :

Les mortels n’ont pas moins de soin d’ensevelir les pensées de la mort que d’enterrer les morts mêmes.

La Rochefoucauld, Maxime 23

Peu de gens connaissent la mort. On ne la souffre pas ordinairement par résolution, mais par stupidité et par coutume ; et la plupart des hommes meurent parce qu’on ne peut s’empêcher de mourir.

Spinoza, Éthique, IV, 67

L’homme libre ne pense à aucune chose moins qu’à la mort, et sa sagesse est une méditation non de la mort, mais de la vie.

 

Les élèves très sérieux peuvent lire les Pensées de Pascal (et si vous êtes sérieux au point de lire Pascal, pensez à citer l’édition car, oui, on repère facilement les tricheurs à ce petit détail).

 

 

Un corrigé détaillé sera disponible dès la rentrée (il va sans dire que les copies remises APRES la publication du corrigé ne seront pas notées).

La morale de la raison

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La morale de la raison

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Chronique n°24 : Joseph Delaney, Les sorcières de l’épouvanteur, 2009

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Chronique n°23 : Mathieu Guibé, Arc-en-ciel en braille

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Chronique n°23 : Mathieu Guibé, Arc-en-ciel en braille

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Chronique n°22: Anthony Boulanger, Ecosystématique de fin de monde, Editions Voy’[el]

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Anthony Boulanger est un auteur que je « croise » assez souvent, c’est-à-dire  que j’ai rencontré ses textes dans plusieurs anthologies ou revues.  Sa nouvelle de science-fiction  parue dans Destination Univers m’avait bien plu. Du coup, quand j’ai croisé un livre portant son nom dans les rayons de Trollune, la curiosité m’a poussé à l’acheter.

Déjà la couverture de Céline Simoni m’a séduit : on y voit une sorte de chevalier futuriste engoncé dans une kamui digne d’un Kurumada en train d’observer une plante pousser au milieu d’un désert de rocailles. Le décor est posé.

Quand je lis un recueil, j’ai pour habitude de résumer et de commenter chaque nouvelle mais exceptionnellement je vais changer de méthode. Les nouvelles d’Anthony Boulanger sont souvent courtes et je ne voudrais pas gâcher les surprises.  La nouvelle Noire, par exemple, s’étale sur dix-sept lignes et tout le croustillant réside dans la chute.

Ecosystématique me fait penser à une boîte de chocolats. On sait ce qu’on va trouver (des apocalypses) mais à chaque fois c’est surprenant. La taille des nouvelles permet une lecture rapide et fluide. Je peux vous dire une chose : l’humanité va disparaître ! Comment ? De mille et une manières différentes.

Je ne sais pas si Anthony Boulanger est un fan de Michael Crichton mais je n’ai pas pu m’empêcher de faire le rapprochement. Dans un roman du maître du techno-thriller, les personnages débattaient de la manière dont les extra-terrestres pourraient éliminer les humains. Ils arrivaient vite à la conclusion qu’il ne fallait pas craindre une arme ultime puisqu’on pouvait éliminer l’humanité de bien des manières. Et Anthony Boulanger semble s’être essayé à tester ces scénarios catastrophes.

La porte de la bleue, la première nouvelle du recueil tranche radicalement avec les autres. Dans une collection de catastrophes elle apporte une touche ambivalente de pessimisme et d’espoir. On suit une équipe de scientifiques qui étudient des espèces. J’aime beaucoup ce ton décalé (très Bernard Werber). La porte de la bleue est avec Oxyde de magie ma nouvelle favorite.

Le recueil propose une collection d’apocalypses. L’humanité va être successivement anéantie par une nouvelle ère glaciaire, la pollution magique, un hiver nucléaire, l’entassement des déchets, le smog, l’addiction au virtuel ou encore des monstres titanesques de l’espace.

L’auteur glisse également dans le recueil des histoires qui sont autant de clins d’œil à des références de la littérature fantastique (Tolkien, Lovecraft ou Moorcock) et j’aime ce genre de jeu de piste.

Ecosystématique s’achève par une nouvelle à choix multiple. Il ne s’agit pas d’un AVH mais bien d’une histoire dotée de plusieurs fins possibles qui sont toutes possibles simultanément (et vive la physique quantique !)

 

 

Pour suivre l’actualité d’Anthony Boulanger et ses publications :http://anthony-khellendros.blogspot.fr/

et sa nouvelle page facebook : https://www.facebook.com/anthony.boulanger.khel